Comment se libérer d’une situation qui nous fait souffrir ?

par Anne Cornelis – Futur Soi Coaching – le 28 mars 2022

Comment se libérer d’une situation qui nous fait souffrir ?

( Partie 1  )

… Se libérer de la souffrance pour toujours, voilà une promesse qui semble inatteignable, voire complètement surréaliste. Quels sont les mécanismes de la souffrance émotionnelle et psychique ? Pourquoi souffrons-nous ? Avons-nous le choix ? Notre véritable pouvoir réside dans le moment présent.

Notre passé n’est pas réel

Un des livres qui se trouve au début de ma liste de lectures de développement personnel et qui m’a particulièrement marqué, est celui de Eckhart Tolle (version anglaise) « Le pouvoir du moment présent ».

Alors que je cherchais à me défaire des impacts du passé et mieux comprendre mon fonctionnement et le fonctionnement des autres (avec lequel j’avais tellement d’incompréhensions et de décalages), la lecture de ce livre provoqua en moi de puissantes prises de conscience.

Ma première révélation : 

– « Notre passé n’est pas réel ! »

Ce que nous vivons n’est pas la réalité. Ce n’est qu’une perception de la réalité ! 

Car nous vivons les événements à travers des filtres que sont notre état d’esprit (mindset) et émotions, nos distorsions cognitives, nos croyances déduites des interprétations de nos expériences passées ou inculquées par notre entourage.

Ce qui fait que chaque situation vécue, l’est de manière complètement différente pour chacun (à cause de tous ces “filtres”) et par conséquent, le souvenir de cette situation vécue est lui aussi entièrement propre à chaque personne.

Un exemple édifiant est celui des témoignages recueillis lors d’une enquête policière.

Plus de la moitié des erreurs de justice seraient dues à des erreurs de témoignages. Certes, avec le temps, les témoins d’une même scène ont tendance à sélectionner les informations qu’ils jugent les plus pertinentes et ont tendance à oublier certains détails. 

Mais leurs témoignages sont aussi influencés par leurs expériences passées ou des schémas de pensées, de scènes vues au cinéma ou dans des séries à la télé par exemple. Ils peuvent aussi être influencés par des discussions avec d’autres personnes durant le cours de l’enquête (si on laisse discuter des témoins ensemble pendant longtemps, au bout d’un moment, leurs récits finissent par se ressembler) ou l’orientation des questions des enquêteurs.

Et c’est exactement la même chose qui se produit pour nos souvenirs.

– « Aussi notre passé n’est pas réel ! »

Nous nous le rappelons avec l’influence de tous ces éléments.

Le passé est ce qui reste au final, de la perception de comment nous avons vécu les événements au moment où ils se sont passés.

Quand est-il de notre futur ?

De la même façon, nous pouvons dire que :

– « Notre futur n’est pas non plus réel ! »

Oui …

Je conçois qu’à ce stade de la lecture de cet article, tout ça soit fort déstabilisant pour vous si vous découvrez ces concepts pour la première fois.

Si tel est le cas, je vous invite juste à vous ouvrir à l’idée que le futur ne soit pas réel.

Si on se réfère à la définition du Larousse, le futur se dit d’un temps, d’une période à venir; d’une action ou d’un état situé dans l’avenir. Par définition, le futur n’a pas encore eu lieu et n’a donc pas encore de réalité.

Pour Eckhart Tolle, le futur vient de l’imagination, il est une extrapolation du présent basé sur le réplica de notre passé. 

Notre futur n’est ainsi que la projection de nos peurs, angoisses, incertitudes, … 

C’est une image d’anticipation d’un présent qui peut dépendre :

  • de notre niveau de confiance en nous
  • de notre propre estime
  • de la manière dont nous avons été élevés
  • de ce que nous a transmis notre famille, le système éducatif et social
  • du vécu de nos expériences passées
  • de toutes nos croyances qui peuvent être bien limitantes.

Ainsi, le seul moment réel serait celui du moment présent, à condition que nous ne le vivions pas avec notre mental mais avec nos sens ! 

Regarder, écouter, toucher, sentir, goûter… 

Vivre le moment présent en conscience, à partir de nos sens, sans y mettre de jugements, de critiques ou même un simple commentaire. 

Juste observer et ressentir… 

Que ce soit quelque chose que l’on vit (ce que l’on voit, ce que l’on mange, …).

Quelque chose que l’on fait (quand on marche, quand on prend sa douche, ou  de simples tâches du quotidien, …).

Mais aussi quand on est en relation avec l’autre. 

C’est cela être pleinement présent, en conscience.

Le pouvoir de l’instant présent

Le pouvoir de l’instant présent, nous ne pouvons vraiment en profiter que si nous voyons et entendons les choses telles qu’elles sont, si nous vivons les évènements tels qu’ils sont.

Il en va de même de nos pensées, de nos sentiments ou des situations auxquelles nous sommes confrontés.

« – Simplement les laisser être. »

Car la souffrance vient de ce que l’on résiste, même inconsciemment, à ce qui est.

Notre souffrance vient du fait que l’on n’accepte pas ce qui se passe, ce qui nous arrive.

Ce que l’on nous dit, voire même, ce que l’on se dit !

Vous savez, tous ces petits messages intérieurs dévalorisants :

« – Je suis nulle »

« – Je suis vraiment bête …»

Tous ces messages où l’on se met une grosse pression du style, « je n’ai vraiment pas le temps de l’aider mais je dois quand même lui dire oui pour lui faire plaisir ! »

Tous ces messages (parfois inconscients) que l’on appelle en analyse transactionnelle, les messages contraignants (lire l’article).

La clé qui va nous empêcher de souffrir est ainsi notre capacité à accepter les choses, à les laisser à l’état d’être, sans qu’elles aient de prise sur notre mental. Ce mental constitué, on se rappelle, de nos schémas de pensées et de nos dialogues internes.

Ce mental qui se met à tourner frénétiquement (ce fameux hamster) dès qu’une situation déstabilisante nous arrive ! 

Se libérer de la souffrance pour toujours

Nous venons de voir que la souffrance vient du fait que l’on résiste à ce qui est.

Si nous nous délivrons de ces résistances, alors notre souffrance va diminuer d’elle-même.

Mais, il y a une autre étape que nous pouvons explorer pour nous libérer définitivement de toute souffrance.

Cette étape est celle de l’identification.

Notre souffrance a aussi lieu quand nous nous identifions à notre mental, à tous ces messages que nous envoie notre mental.

Nous devenons alors ces expériences négatives du passé.

  • Nous sommes cette maladie, ce cancer.
  • Nous sommes cette incapacité, cette inaptitude à mener un projet jusqu’au bout.
  • Ou encore ce défaut, ce poids en trop, cette timidité maladive … 

Arrêtons de nous autocritiquer, de nous auto-flageller, de nous juger et ne voir que le négatif ! Si nous évitons de le faire à nos enfants, pourquoi se l’appliquer à nous-même ?

Au lieu de se dire :

« – Je suis vraiment bête ! »

On peut dire :

« – Non, je ne suis pas bête (identité). Je ne connais pas encore la réponse (fait) . »

A partir du moment où nous arrêtons de juger en acceptant ce qui est plutôt que
d’être en résistance, nous nous libérons de notre mental.

En arrêtant de nous juger nous-même et les autres, nous libérons en nous de l’espace pour plus d’amour, de joie et de paix.

Là où réside la paix, la souffrance ne peut exister.

En acceptant le moment présent et ce qui est, nous pouvons délibérément faire le choix de ce que nous faisons de la situation qui nous met inconfortable. 

Selon Eckhart Tolle, trois possibilités s’offrent à nous.

Nous pouvons choisir :

  • de changer la situation
  • de partir (s’extraire de la situation)
  • ou de rester en acceptant au mieux les conséquences de notre choix. 

Accepter ne veut pas dire être toujours d’accord avec la situation, mais c’est d’être conscient que les choses sont ce qu’elles sont et que nous ne pouvons pas les changer. 

Si nous ne pouvons pas changer la situation, alors rien ne sert de résister ni de nous « flageller ». Nous avons juste à être dans l’acceptation de ce qui est.

C’est en ce choix que réside notre véritable pouvoir !

Pour lire la suite de l’article, c’est par ICI

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Qui est Anne Cornelis ?

Coach en épanouissement professionnel, je suis convaincue que, même si la vie nous a
fait prendre un autre chemin que nous aurions souhaité au départ, cela fait de nous ce
que nous sommes aujourd’hui.

Nous avons tous des expériences de vie enrichissantes, des potentialités innées à
mettre en lumière, un fonctionnement qui nous est propre et dont le monde a
besoin.

Mes outils préférés :
› les neurosciences motivationnelles,
› la visualisation, la méditation,
› l’énergie du cœur, l’Ikigai (ma version à moi, ..)

Ensemble, découvrons qui vous êtes vraiment!

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